Cet article s'inscrit dans la série "Corps et émotions : quand le corps parle". A Choisy-le-Roi, comme partout, notre posture raconte discrètement comment nous allons : un dos replié qui se protège, des épaules hautes prêtes à encaisser, un axe solide qui s'ouvre vers la rencontre. Voir la posture comme un langage permet d'entendre ce que l'on vit, sans s'y réduire.
Posture, tonus, appuis : un triptyque vivant
La posture n'est pas qu'une forme à corriger, c'est une dynamique qui se tisse avec le tonus et les appuis. Le tonus module la qualité d'énergie (mou, tendu, disponible), les appuis donnent le sentiment d'être porté (pieds, bassin, dos), la posture fait émerger une orientation dans l'espace (ouverture, retrait, attente). Observer ce trio, c'est déjà mettre de la clarté sur sa manière d'être au monde.
En Gestalt, on parle d'ajustement créateur : le corps s'organise pour répondre à la situation. Une posture fermée peut avoir protégé, une raideur avoir soutenu l'effort. Plutôt que juger, il s'agit de reconnaître la fonction de ce que l'on fait, puis d'élargir la palette des possibles.
Ce que la posture exprime (et ce qu'elle évite)
Dos arrondi, regard au sol, respiration courte : souvent un mélange de tristesse et de fatigue. Poitrine en avant, mâchoire serrée, appuis durs : un élan de colère prêt à surgir ou contenu. Corps immobile, souffle retenu : une peur qui retient l'élan. Dans la série des émotions primaires, chaque émotion possède une "signature" corporelle ; la posture en est l'une des lectures les plus visibles.
Mais la posture peut aussi servir à éviter : se raidir pour ne pas sentir, bomber le torse pour masquer la vulnérabilité, se faire petit pour qu'on ne nous demande rien. Repérer ces stratégies n'a rien d'une condamnation ; c'est une opportunité de choisir à nouveau, avec plus de conscience.
Ajuster sans se trahir : micro-gestes, macro-effets
Changer toute sa posture d'un coup crée parfois de la violence intérieure. De petits gestes sont plus féconds : déposer les épaules à l'expiration, retrouver ses appuis dans les pieds, laisser la nuque s'allonger, redonner de la mobilité au bassin. Souvent, une posture s'ouvre quand le souffle retrouve de l'espace. Quelques cycles d'expiration allongée permettent déjà d'assouplir ce qui était tenu.
On peut expérimenter : "et si je relevais à peine le sternum ?", "que se passe-t-il si je regarde à l'horizontale plutôt qu'en bas ?", "comment mon ventre réagit si je m'assois plus en avant sur l'assise ?". Ces micro-ajustements ont des effets sensibles sur l'humeur, la présence et la disponibilité relationnelle.
Posture et relation : se rencontrer sans se durcir
La posture participe à la qualité de la rencontre. Dans un échange tendu, le corps se crispe, le regard devient étroit, la voix se place haut. Noter ce mouvement permet de reprendre du choix : retrouver l'appui des pieds, ouvrir un peu la cage thoracique, relâcher la mâchoire, allonger l'expiration. En Gestalt-thérapie de couple à Choisy-le-Roi, ce travail très concret aide à traverser un conflit sans s'éloigner de soi ni de l'autre.
La posture parle aussi d'identité et de regard social. Se tenir "comme il faut" a souvent coûté cher à certains corps. En Gestalt-thérapie LGBT à Choisy-le-Roi, restaurer une manière d'habiter son axe, ni tassé ni sur-performant, devient un acte de légitimité : prendre sa place sans s'excuser.
Pratiques simples pour la journée
Pause appuis : debout, sentir les pieds, répartir le poids, laisser les genoux souples. Noter ce que cela change dans la respiration.
Nuque longue : imaginer l'arrière de la tête qui s'éloigne du bassin. Mâchoire relâchée, langue posée. Regarder à l'horizontale.
Sternum disponible : sans "se grandir", laisser le sternum s'ouvrir légèrement. Observer l'effet sur l'humeur et la qualité du contact.
En séance à Choisy-le-Roi : s'observer, essayer, ressentir
En séance, nous partons toujours de ce qui est là : votre posture du moment, vos appuis, votre souffle. Nous mettons des mots, puis nous essayons autrement : déplacer le poids, changer d'assise, marcher quelques pas, laisser un geste naître. L'idée n'est pas d'adopter une "bonne posture", mais de retrouver une posture juste pour vous, ici et maintenant.
Si ce travail résonne, je vous reçois à Choisy-le-Roi en Gestalt-thérapie individuelle. Selon votre situation, nous pouvons aussi travailler en thérapie de couple ou aborder l'axe identité/regard du corps en thérapie Gestalt LGBT. Pour une vue d'ensemble de la série, consultez l'article d'introduction.