Psychothérapie Gestalt
Davy LENEVEU
Vitry sur Seine (Val de Marne)
Gestalt-thérapie individuelle : apaiser l'anxiété et les peurs diffuses
L'anxiété n'est pas toujours spectaculaire. Parfois, elle s'installe doucement, sans qu'on sache vraiment quand ni pourquoi. Elle devient une compagne invisible, un fond d'inquiétude permanent. On se réveille déjà tendu, on imagine le pire, on anticipe tout. L'esprit ne s'arrête jamais, le corps reste en alerte. Cette vigilance épuisante finit par tout colorer : les relations, le travail, le sommeil.
Beaucoup de personnes me disent : "Je n'ai pas de raison d'être anxieux, mais je ne peux pas m'en empêcher." Cette phrase résume bien la confusion de l'anxiété : elle n'obéit pas à la logique. C'est une émotion du corps avant d'être une pensée de la tête.
La psychothérapie gestalt individuelle propose de lui redonner une place, de la regarder autrement. Non comme une ennemie à combattre, mais comme un signal à comprendre.
Quand l'anxiété prend toute la place
L'anxiété peut se manifester de mille façons : tensions musculaires, respiration courte, estomac serré, difficulté à se concentrer. Parfois, elle surgit dans des moments où tout semble aller bien, comme si le corps vivait dans un état d'alerte sans raison apparente.
Souvent, cette agitation intérieure vient d'une coupure entre ce que l'on ressent et ce que l'on exprime. On garde pour soi les inquiétudes, les colères, les peines. On essaie de "tenir bon", mais à l'intérieur, l'énergie s'accumule sans débouché. L'anxiété devient alors une forme de trop-plein : tout ce qui n'est pas vécu se met à vibrer sous la peau.
La Gestalt-thérapie individuelle s'intéresse à ce mouvement invisible. Elle ne cherche pas à faire taire l'anxiété, mais à comprendre ce qu'elle raconte. Car derrière la peur se cache souvent un besoin non reconnu : besoin de sécurité, de rythme, de reconnaissance, d'écoute.
Le corps, premier messager de l'inquiétude
En Gestalt, le corps n'est pas un simple témoin : il est le premier à parler. L'anxiété s'y inscrit avant même d'être consciente. Elle se loge dans le ventre, dans le souffle, dans la gorge. Elle crée des tensions, des gestes retenus, des postures fermées.
En séance, on prend le temps d'observer ces manifestations physiques. Qu'est-ce qui se passe quand la peur monte ? Où ça serre ? Qu'est-ce que le corps essaie de dire à travers cette agitation ? Ces questions, simples mais puissantes, permettent de renouer avec la sensation, de quitter le mental pour revenir à l'expérience directe.
Peu à peu, ce retour au corps crée un apaisement naturel. En le réintégrant à la conscience, on retrouve une forme d'ancrage. Ce travail rejoint les explorations que je partage dans mes articles sur le corps et les émotions, où j'aborde la manière dont les sensations deviennent des repères concrets dans les moments de trouble.
Sortir du contrôle, retrouver la présence
L'anxiété cherche souvent à tout contrôler. Elle essaie d'anticiper l'avenir, de prévenir le danger, de maîtriser l'inconnu. Mais cette volonté de tout prévoir devient elle-même une source d'épuisement. La Gestalt invite à faire le chemin inverse : revenir à ce qui est là, maintenant.
Plutôt que d'analyser sans fin le "pourquoi" de l'anxiété, on explore le "comment" : comment je la vis, comment je la sens, comment je la fuis. C'est dans cette observation vivante que quelque chose commence à se détendre.
La Gestalt-thérapie individuelle permet de passer du contrôle à la conscience. On apprend à sentir les limites du mental, à reconnaître les moments où la tête s'emballe et où le corps se crispe. Ce retour au présent, central dans la Gestalt, ouvre un espace d'apaisement.
Les séances en cabinet ou en Gestalt-thérapie en visio soutiennent ce travail à travers un cadre sécurisant, où la parole, les silences et les émotions peuvent se déposer.
Accueillir l'émotion plutôt que la fuir
L'anxiété est souvent une émotion retenue, comme une vague qui ne trouve pas la rive. Dans la vie quotidienne, on apprend à la repousser : on se distrait, on travaille plus, on se rassure. Mais en la fuyant, on la nourrit.
En Gestalt-thérapie, on apprend à l'accueillir. À la sentir monter, à la nommer, à lui donner forme. Cette reconnaissance transforme l'énergie de la peur. Elle cesse d'être une force destructrice pour devenir un mouvement de vie.
Dans l'espace thérapeutique, l'anxiété trouve une place pour se dire. On découvre alors qu'elle n'est pas "irrationnelle", mais profondément humaine. Elle exprime le besoin d'appui, de confiance, de lien.
Le lien au monde, entre sécurité et ouverture
L'anxiété n'est pas seulement intérieure, elle est aussi relationnelle. Elle parle de notre manière d'être au monde, de la peur du regard de l'autre, de la difficulté à s'exposer. Certaines personnes vivent une inquiétude constante à l'idée de déplaire, d'être jugées ou rejetées.
La Gestalt-thérapie individuelle aide à revisiter ces peurs à travers la relation vivante avec le thérapeute. Dans ce cadre, il devient possible d'expérimenter un autre type de lien : un lien où l'on peut être soi sans être jugé. Ce vécu concret modifie la manière d'entrer en contact dans la vie quotidienne.
Quand la sécurité intérieure s'installe, le monde extérieur paraît moins menaçant. On découvre que la relation n'est plus un risque, mais une possibilité. Ce travail du contact, au cœur de la Gestalt, est aussi celui qui traverse la Gestalt-thérapie de couple dans le val de Marne, lorsque ces mêmes peurs s'invitent dans la vie à deux.
L'anxiété comme langage du vivant
Plutôt que de la voir comme un problème, la Gestalt considère l'anxiété comme une tentative du vivant pour se réajuster. Elle indique une tension entre ce que l'on vit et ce que l'on voudrait vivre. En l'écoutant, on découvre souvent une vérité plus profonde : un besoin d'air, de sens, de repos, de mouvement.
L'anxiété devient alors une boussole : elle pointe vers l'endroit où le contact s'est rompu.Là où je me suis sur-adapté, là où je me suis oublié, là où je me suis figé. La Gestalt-thérapie individuelle permet de remettre du mouvement dans ces zones immobiles.
Ce processus de reconnexion est aussi celui que soutient la Gestalt à distance, pour les personnes qui souhaitent un accompagnement régulier sans contrainte géographique.
Quand consulter
Il n'est pas nécessaire que l'anxiété soit "grave" pour commencer une thérapie. Certains consultent parce qu'ils dorment mal, d'autres parce qu'ils se sentent toujours en tension, ou qu'ils ont du mal à lâcher prise. D'autres encore traversent des périodes de doute, de fatigue nerveuse, de peur diffuse sans cause apparente.
La Gestalt-thérapie individuelle offre un espace pour déposer cette agitation. Elle ne cherche pas à rationaliser ou à expliquer, mais à accompagner l'expérience vécue. À travers la parole, le ressenti, la présence, elle aide à rétablir le lien entre le corps et l'esprit.
Retrouver le calme du présent
L'apaisement ne vient pas du contrôle, mais du retour à soi. En se reconnectant à l'expérience présente, on découvre que l'anxiété n'est pas un mur, mais une traversée. Elle peut devenir un passage vers une conscience plus fine de soi et du monde.
La Gestalt-thérapie individuelle invite à cette redécouverte. En travaillant sur le corps, le souffle, la relation, elle transforme la peur en présence, le stress en attention, le chaos en mouvement.
Retrouver le calme du présent, c'est retrouver son axe intérieur. C'est sentir à nouveau que la vie circule, même au milieu de l'incertitude. Et c'est peut-être cela, au fond, le cœur du travail en Gestalt : apprendre à vivre pleinement, ici et maintenant.
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